Bande Originale du film « Le Vieux Fusil » tourné à Bruniquel, musique composée par François de Roubaix
François de Roubaix, fils de Paul, eût deux enfants, Patrica de Roubaix et Benjamin de Roubaix.
Paul de Roubaix est un réalisateur et producteur français, né le mardi 4 août 1914 à Anvers en Belgique et mort le mercredi 22 septembre 2004 à Marseille. Il est le père du compositeur français François de Roubaix avec lequel il a beaucoup collaboré notamment pour la mise en musique de ses films institutionnels.
Le Vieux Fusil est un drame germano-français coécrit et réalisé par Robert Enrico, sorti le vendredi 22 août 1975.
Synopsis
Pendant la Seconde Guerre mondiale, à Montauban, en 1944, Julien Dandieu, chirurgien pacifiste et humaniste convaincu, mène une vie bourgeoise avec son épouse Clara et sa fille Florence, née d’une précédente union. Participant à la Résistance française en soignant de façon risquée des maquisards dans son hôpital, il est régulièrement menacé par la milice. Afin de les mettre à l’abri jusqu’à la fin de la guerre, il envoie Clara et Florence au hameau de la Barberie, château familial situé à proximité d’un petit village de campagne de la région.
Ne pouvant supporter leur absence, Julien décide de les retrouver, les croyant en sécurité. À son arrivée, il découvre que le village est vide. Tous les villageois ont été regroupés dans l’église et assassinés par balle. Son inquiétude envers ses proches va s’accentuer jusqu’à ce qu’il découvre les cadavres de sa fille, tuée par balle, et de Clara, violée – c’est du moins ce qu’il imagine – et brûlée vive au lance-flammes, par une des sections de la SS Panzer Division Das Reich. Celle-ci stationne dans la région avant de se rendre en Normandie en renfort à la suite du Débarquement, traversant le village sur sa route et occupant le château, après avoir massacré sauvagement tous les villageois.
Détruit, ivre de douleur et de haine, Julien se reprend peu à peu pour ensuite se venger froidement et méthodiquement en devenant une redoutable et impitoyable « machine à tuer ». Connaissant bien les passages secrets du château, il s’arme du vieux fusil que son père utilisait jadis pour chasser le sanglier. Ainsi, il va exterminer, un par un, tous les membres de la section SS responsables du massacre. Sa chasse à l’homme est ponctuée de retours en arrière retraçant les moments de bonheur vécus avec Clara et sa fille.
Après avoir éliminé la majorité des bourreaux nazis (sauf un tué par l’officier des SS au moment où il s’apprêtait à déserter), et ce malgré une blessure au bras, Julien parvient à accomplir seul – il n’hésite pas pour cela à mentir à un groupe de résistants pour retarder leur intervention – sa vengeance jusqu’à son terme, en tuant le chef du groupe au lance-flammes.
Au même moment, les membres de la Résistance débarquent dans le petit village. François, collègue et meilleur ami de Dandieu, qui se trouve également sur les lieux, le retrouve et le ramène en ville en voiture. Sur le chemin du retour, Julien semble ne pas réaliser la perte de ses proches, filmé en gros plan il commence à pleurer, puis balbutie et fixe son regard sur la route devant lui. Le film s’achève par un plan général dans lequel Julien, Clara et Florence font du vélo accompagnés par leur chien Marcel sur le thème musical qui a accompagné les événements de la vie quotidienne et les souvenirs de Julien tout au long du film.